14 avril 2025 – VEDIA
Elle date de 1820 mais elle tourne pour l’avenir. À Baelen, une roue à eau entièrement restaurée alimente aujourd’hui un site entier en électricité verte : l’Eauget. Ce week-end, elle a été officiellement inaugurée.
Vieille de plus de deux siècles, cette roue à eau a retrouvé sa force motrice. Restaurée avec soin, elle alimente désormais tout un site en électricité verte. Son inauguration officielle a rassemblé partenaires, visiteurs et responsables politiques autour d’un projet local, durable et plein de sens.
« Le double objectif, c’est de pouvoir produire de l’énergie verte mais non intermittente avec une technologie datant de plus de deux siècles. Et donc pour moi, c’était un vrai défi d’allier le savoir-faire de nos ancêtres par rapport à cette roue qu’il ne fallait absolument pas modifier car ils étaient vachement plus doués que nous pour ce type de roue. Mais en mettant quand même toute notre expertise qu’on a aujourd’hui grâce à l’automatisation, etc », confie Hervé Reul, initiateur du projet de la roue à eau de l’Eauget à Baelen.
La roue à augets fournit désormais l’électricité verte pour tout le site : bornes de recharge, salle événementielle, logement insolite… et même quelques maisons voisines. « L’eau entre par le dessus de la roue, fait tourner un axe. L’axe de la roue tourne entre 4 et 7 tours par minute. Cette vitesse est multipliée entre 900 et 1500 tours vers un générateur qui refournit l’énergie dans le réseau », explique Michel Diffels, administrateur délégué de EMSD-Métal.
Parties prenantes du projet durant un an, les élèves de l’école Notre-Dame de Malmedy ont conçu des pièces intégrées au système de la roue. Robin et Nathan découvrent la concrétisation de leur travail. « On a dû monter l’axe puis tous les accessoires autour : bracons, plaques pour tenir les bacs, … Après, on a dû remonter une passerelle avec une trappe pour, au cas où la roue s’emballe, pouvoir la ralentir », détaille Nathan Dauchot, élève diplômé de Notre Dame Malmedy. « Ça apprend aux élèves la rigueur qu’on n’a peut-être pas toujours dans nos ateliers à l’école même si on a quand même une certaine rigueur. Il y a aussi les deadlines à respecter. Tous ces aspects-là autour du projet. C’est unique », ajoute Frédéric Welliquet, chef d’atelier à l Institut Notre Dame Malmedy.
Un projet unique et exemplaire selon le ministre de l’Énergie, qui salue ici une initiative locale et zéro carbone… et annonce la volonté du gouvernement de faciliter ce type de démarches à l’avenir. « On n’a pas le luxe aujourd’hui de choisir entre les différentes sources d’approvisionnement d’énergie. L’hydraulique commence à rejouer un rôle plus localement mais parfois aussi pour des projets plus importants comme la turbine de Coo qui produit de l’électricité à base d’eau. Ici, Hervé me confiait que la capacité de production est de 40 000 kWh par an, ce qui est vraiment considérable. C’est 10 fois la consommation d’un ménage moyen. C’est un projet très positif et assurément un exemple à suivre », salue Mathieu Bihet, ministre de l’énergie.
Au-delà de la production d’énergie, l’initiateur du projet voit aussi dans cette roue un outil de transmission pour sensibiliser les jeunes aux métiers techniques. Une énergie ancienne, une vision neuve… À l’Eauget, le passé et l’avenir avancent ensemble, entraînés par la même roue.
Renaud Collette | Journaliste
10 avril 2025 – RTL Infos JT
Une installation insolite: à Baelen, un restaurant est alimenté en électricité grâce à... une roue à eau
À Baelen, en province de Liège, un restaurant et plusieurs maisons sont alimentés en électricité grâce… à une roue. Auparavant, elle faisait tourner une usine de textile. Il a fallu près de deux ans pour la restaurer.
Elle n’avait plus touché l’eau depuis 38 ans. La roue à augets, installée dans une ancienne usine, était à l’abandon, tout comme le bâtiment. En 2013, Hervé Reul a racheté le site et s’est lancé dans un chantier qui s’est étalé sur 12 ans.
« La première fois que j’ai visité le bâtiment, je n’avais même pas remarqué qu’il y avait une roue parce que c’était rempli de pneus. Et c’est au moment où j’ai un peu commencé à assainir le site que je me suis rendu compte de cette mine d’or« , explique le propriétaire.
Lise Cassoth | Journaliste
9 avril 2025 – Vivacité RTBF
Les ambassadeurs
C’est avec beaucoup de joie que j’ai eu le plaisir de participer à l’émission « Les Ambassadeurs« , présentée par Michael Pachen sur VivaCité – RTBF.
Je suis particulièrement fier d’y avoir présenté l’Eauget, un lieu qui reflète à merveille l’esprit de cette émission : démontrer que la Belgique et ses régions frontalières regorgent d’occasions de s’évader et de se divertir, dans des décors contrastés, authentiques et souvent surprenants.
J’y raconte notamment qu’à l’origine, l’Eauget est né comme un projet à vocation pédagogique, avec la volonté de sensibiliser les jeunes aux métiers manuels et à leur importance. Parce que ces métiers ont de l’avenir, et qu’ils sont essentiels pour construire un monde plus durable.
D’ailleurs, pour notre restaurant insolite, tout est pensé circuit court : de la production d’énergie renouvelable jusqu’aux partenaires locaux avec qui je collabore au quotidien.
Michael Pachen | Journaliste
27 mars 2025 – La Meuse
Il alimente tout son bâtiment en énergie grâce à une vieille roue
S’il alimentait jusqu’ici une petite salle de restauration en énergie, grâce à une ancienne roue, Hervé Reul a décidé d’apporter des nouveautés à son projet de l’Eauget à Baelen.
Si l’Eauget existe depuis un petit temps déjà, il n’y a pas encore eu d’inauguration officielle. Vu que tout est finalisé sur le site, ce sera le cas le 12 avril prochain.
Charles Boury | Journaliste
Mai 2024 – Infos communales Baelen Membach
Rencontre avec Hervé Reul
Baelenois depuis toujours, Hervé Reul est aujourd’hui co-gérant de l’entreprise familiale Reul Frères depuis 8 ans, gérant de mydimm et responsable de la structure Watter Greenergy.
J’ai racheté l’ancienne filature Tiquet à Forges il y a presque onze ans. Ce bâtiment a une âme et un parcours semé d’embûches (incendie durant la 1ère guerre mondiale, fin de l’industrie de la laine dans la région, etc.). Il est donc imprégné d’une forme de résilience, ce qui m’a plu. J’étais le seul candidat acquéreur à vouloir remettre le site en l’état.
En nettoyant les lieux, j’ai découvert une ancienne roue à eau et je m’étais dit qu’elle constituerait la cerise sur le gâteau de ce projet, lorsque le reste du bâtiment aurait été transformé en lofts. Pour ce faire, j’ai lancé une collaboration avec une école technique ainsi qu’avec une société spécialisée dans l’énergie hydraulique. Les logements sont désormais alimentés par l’électricité produite par la roue.
Le projet de restauration de la roue ayant été un peu médiatisé, j’avais de nombreuses demandes de visites pour venir l’observer. Par manque de temps, je ne me voyais pas gérer ces visites au quotidien et ai donc cherché une alternative. C’est la que m’est venue l’idée de créer un restaurant sans serveur. Un pari pour moi car cela s’éloigne de mon domaine de compétence. Les gens qui le souhaitent peuvent donc désormais venir manger, découvrir la roue et prendre connaissance de son histoire grâce au livre qui contient de nombreuses informations.
Je me suis fait un peu dépasser par le succès de l’initiative, je vois même que les gens reviennent après une première visite au restaurant. Dans le livre d’or, l’expression qui apparaît souvent est « Un moment hors du temps ». Pas de réseau, un endroit privatisé, un repas de qualité et le plaisir de regarder la roue tourner. C’est ainsi que l’Eauget est né, une contraction en eau et roue à auget.
Pour qu’un maximum de l’énergie produite sur le site y soit consommée, sans rejet sur le réseau, j’ai également décidé d’installer des bornes de recharge pour véhicules électriques. Elles se font rares dans la région et, de plus, la clientèle vient parfois de loin. Les deux bornes de recharge sont accessibles à tout le monde, client de l’Eauget ou pas.
Pour terminer, je remarquais que j’avais souvent des demandes de clients qui souhaitaient loger dans les environs et je devais les renvoyer vers des hôtels à proximité. Comme un espace initialement prévu pour un futur appartement était encore disponible sur le site de Forges, j’ai décidé d’en changer l’affectation et de le transformer en logement touristique. Un brunch est maintenant aussi proposé aux hôtes qui restent loger, avant de reprendre la route, bien reposés. Ce logement est également alimenté en électricité par la roue.
Pour tous ces services, il me tient à cœur de travailler avec des producteurs et commerçants locaux.
6 avril 2024 – Emission télévisée « Une brique dans le ventre »
Une brique dans le ventre
Cette semaine, Cédric et Virginie sont dans un bâtiment à la rénovation exceptionnelle, tant du point de vue patrimonial que du point de vue développement durable. Ils nous emmènent pour découvrir la restauration – réhabilitation d’une ancienne roue à eau qui fournit 100% de l’électricité d’un restaurant insolite, ‘L’Eauget’.
Les travaux ont été réalisés en collaboration entre une école professionnelle de Malmedy et une entreprise de la région, une chouette manière de transmettre des savoirs et savoir-faire.
5 février 2024 – Emission « L’Album » par VEDIA
"L'Album" : Hervé Reul, entrepreneur
Passionné de projets innovants, Hervé occupe ses week-ends à rénover le site de Forges qu’il a acquis en 2013. C’est une ancienne filature de laine construite dans les années 1890. En acquérant ce bien, il avait le rêve de réaliser des lofts et de redonner à l’usine son prestige d’antan.
Par la suite, il s’est lancé dans un projet de rénovation complète de l’ancienne roue à eau servant, autrefois, à faire fonctionner les machines de l’usine.
Après cinq ans de travail acharné pour restaurer sa roue à eau, Hervé a eu l’idée de réaliser un lieu insolite à côté de la roue : un projet un peu fou qui a vu le jour en août 2023 : l’Eauget (EAU pour l’eau du bief et GET pour l’alimentation électrique du restaurant grâce à la roue à augets.)
Urbain Ortmans | Journaliste
Octobre 2023 – GAEL Magazine
INSOLITE
Les fans d’expériences gastronomiques insolites ont un nouveau repère : L’Eauget, une ancienne roue à augets où déguster un délicieux dîner.
En amont de votre visite, vous réservez vos menus, vos boissons et extras. Une fois sur place, tout est prévu, sauf le service puisque l’espace intime – alimenté à l’énergie verte – vous est entièrement dédié. Il ne vous reste qu’à réchauffer vos plats et à profiter du cadre intime.
Marie Honnay | Journaliste
24 août 2023 – VEDIA
Dîner insolite dans un cadre d'exception
Manger dans un lieu d’exception, à quelques pas d’une roue à eau et via un concept insolite. C’est le pari un peu fou que s’est lancé Hervé Reul il y a plusieurs années. Après cinq ans de travail acharné pour restaurer sa fameuse roue à eau, son espace de repas insolite est enfin ouvert.
Océane Gaspar | Journaliste
9 août 2023 – Journal L’Avenir
Un repas insolite, sans serveur, avec vue sur une roue à augets en activité
L’Eauget accueille ses premiers clients. Il propose un repas gastronomique en toute intimité et autonomie, dans un cadre unique.
France Fouarge | Journaliste
5 août 2023 – Journal La Meuse
Un restaurant privatif insolite ouvre près d'une roue à aubes
L’Eauget propose depuis peu un nouveau concept de restauration insolite : il est possible de réserver une table dans un ancien moulin réaménager, juste à côté de la roue, où vous attendent vos plats, mais sans serveur !
Martin Luxen | Journaliste
16 mai 2022 – RTBF
Des bâtons dans la roue d’un moulin à eau, à l’ancienne filature Tiquet, à Baelen
Sur papier, voilà un projet particulièrement attractif : un particulier rachète une ancienne filature qui a longtemps tourné à l’énergie hydraulique, grâce au ruisseau qui passe à proximité, et il se lance dans la restauration de cette usine, et de son moulin à eau. La roue est dans un état lamentable, elle n’a plus tourné depuis plus de quarante ans, et ce son les élèves d’une école des alentours, en sixième année de ferronnerie, qui en fabriquent une nouvelle, avec l’aide d’une firme spécialisée. Outre l’aspect pédagogique et patrimonial, le projet a évidemment un intérêt écologique, puisqu’il s’agit de produire de l’électricité verte.
Michel Grétry | Journaliste
7 décembre 2020 – Journal La Meuse
Une roue à aubes pour produire de l’électricité dans l’ancienne filature Tiquet à Baelen
C’est un beau projet que porte Hervé Reul. Le Baelenois de 31 ans a entrepris, voici quelques mois, de remettre en service la roue à aubes qu’il a découverte, un peu par hasard, dans le bâtiment de l’ancienne filature Tiquet, située à Forges, qu’il a acheté en 2013. D’ici fin 2021, le trentenaire espère produire 60.000 KW d’énergie verte, grâce à la force de l’eau du ruisseau de Baelen.
Françoise Peiffer | Journaliste